Les frères McGloughlin, Páraic et Kevin sont des doués de l’image, incontestablement, leur production l’a déjà prouvé largement. McGloughlin a déjà participé à la réalisation de vidéos musicales expérimentales telles que "Platonic" pour le même Max Cooper, "Someday" pour Weval, et de nombreux autres projets riches en images. Páraic McGloughlin explique très bien la genèse de ce bel objet visuel dont les immenses cercles blancs restent imprimés dans les rétines : 
"L'idée de la vidéo est initialement venue d'une réflexion sur l'Obsession (le cercle vicieux). Je pense que nous nous retrouvons souvent pris dans des routines, laissant les petits problèmes devenir inutilement accablants et consommer une grande partie de notre temps. Il semble si facile de laisser cela se produire. En même temps, je pense que c'est souvent une certaine forme d'obsession qui pousse les gens à faire ce qu'ils aiment, à trouver des gens qu'ils aiment, etc., c'est une vieille chose assez étrange ... 

En utilisant le Cercle comme symbole d'une notion incontournable et sans fin, j'ai essayé d'évoquer un sentiment d'infini, et l'idée d'une situation récurrente et auto-créée ...
J'ai utilisé les cercles comme sujet principal car les cercles ont une symétrie infinie, ils peuvent être tournés de n'importe quelle quantité et se ressemblent toujours, ils sont la seule forme 2D avec une symétrie infinie. C'est incroyable comme un simple cercle peut être si compliqué. Je suppose qu'il y a une raison pour laquelle le cercle est l'une des représentations classiques de l'infini. J'adore aussi la forme :)

La vidéo a nécessité un peu de planification, de recherche d'emplacement et de mesure des choses, etc.
J'ai eu une belle surprise de voir à quel point j'aimais être dehors (principalement seul) à peindre d'énormes cercles sur le terrain calme et aride, beaucoup plus amusant qu'il n'y paraît :). (pour moi) 
Un grand merci à mon père qui a effectivement assumé un rôle de Grip !
Merci à mon frère Kevin pour son aide au tournage !"
Merci Páraic, pour avoir poussé l'Obsession si loin, nos rétines en sont ravies.