Vous allez pouvoir, grâce à Félix, vous plonger dans un environnement terriblement exotique peuplé de petits animaux familiers. Ce film est une petite histoire sur les créatures de basse-cour que l'on peut voir en Tasmanie, et les choses qu'elles peuvent faire. Et si c’est Felix Colgrave qui vous la raconte, cela prend des proportions insoupçonnées.
Depuis quelques années, on suit le travail complètement fou de Felix Colgrave, cet artiste habitant à l’autre bout du monde, en Tasmanie ! (rien que le nom fait rêver, même si on ne situe pas clairement). C’est une ile vers l’Australie où il y a "Le diable de Tasmanie", encore plus intrigant pour le coup ! C’est est une espèce de marsupiaux carnivores qui est caractérisé par sa fourrure noire, l’odeur forte qu’il dégage lorsqu’il est anxieux, son hurlement fort et inquiétant et son tempérament agressif envers ses congénères quand il mange. Terriblement attirant que tout cela … (Ce serait-ce pas lui ci-dessous ?)
Felix Colgrave est sans doute, le roi des diables de Tasmanie, car immédiatement, ses premiers court-métrages Man Spaghetti ou Elephant’s Garden nous avait stupéfaits. Des films venus d’un autre monde si lointain et différent, car venant tout simplement du monde intérieur d’un animateur graphique fantasque. Déments, hypnotiques, psychédéliques, on n’a pas trouvé toutes les clés des films de Felix Colgrave, mais cela n’empêche en rien le plaisir de les voir.
Au fur et à mesure de ses publications sur sa chaîne YouTube, Felix se retrouve avec un beau capital de 1,5 million d’abonnés tant il est devenu une référence dans la dinguerie visuelle et tant son univers est attachant. Un gros succès d’estime ne pouvant pas venir uniquement d’un public de spécialistes barrés de l’animation. Du coup, cette certaine notoriété venue, des commandes sont arrivées et il a déménagé à Melbourne afin de travailler pour les autres.
Mais heureusement pour nous, il trouve toujours le temps et l’énergie pour des films personnels et singuliers comme son court-métrage d’animation le plus imposant : Double King.
Double King parle "d’amour et d’un régicide." Le dessin-animé met en scène un roi bien décidé à amasser autant de couronnes que possible. On y retrouve toute la fantaisie de Felix Coldgrave. Dans Double King, le bizarre sublime l’extraordinaire, et ce trop-plein d’étrangeté souligne originalité absolue et dure à battre d’un imaginaire hors-norme.
Les films d’animation invraisemblables de Félix ont la particularité de ne pas être scénarisés mais générés par une sorte d’écriture automatique issue de son drôle de cerveau. On baigne avec joie dans un nonsense rappelant l’univers des Monty Pythons, ou d’un Bill Plymton déglingué, encore que Félix n’ait besoin de personne pour trouver l’inspiration.
Ce petit dernier film parlant de basse-cour de Tasmanie était donc la parfaite occasion pour revenir sur le travail de notre cher extravagant Félix, ce grand "diable de Tasmanie", qui est par ailleurs difficile à joindre et qui ne parle pas facilement de son travail. Mais si vous devenez grands fans comme nous, vous pouvez le soutenir sur son Patreon.
Merci Félix !