Pierre Belhassen

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<p>Pierre Belhassen se définit comme un photographe-auteur et il est&nbsp;basé à <strong>Marseille.</strong> C’est un “<strong>street photographer</strong>“. Donc <strong>la rue</strong> mais plus largement le monde extérieur est un terrain de jeu ouvert où il trouve son moyen d'expression. Ici, il s'agit particulièrement des rues et des plages de Marseille, <strong>ville photogénique</strong> entre toutes et de ses habitants isolés dans la lumière de la Méditerranée.&nbsp;</p><figure class="image"><img src="/uploads/Allogene4_ea1dee617b.jpg"></figure><p>Mais il a travaillé dans d’autres <strong>villes</strong> comme Paris ou New-York.&nbsp;Pierre aime observer et explorer, sans la contrainte du <strong>temps</strong>. “Je vois la vie comme un grand théâtre d’où peut surgir l’<strong>inattendu</strong> à tout instant, pourvu qu’on ouvre les yeux… J’aime cette idée d’une photographie où tout est possible et <strong>fugace</strong> à la fois. Je cherche des instants de grâce."&nbsp;</p><figure class="image"><img src="/uploads/Allogene1_b364ee76df.jpg"></figure><p>“J’ai toujours été interpellé par une phrase de Platon, soulignée par Diane Arbus, qui dit : “Les choses ne sont pas <strong>vues</strong> parce qu’elles sont <strong>visibles</strong> mais, à l’inverse, visibles parce qu’elles sont vues“. J’aime me perdre dans le quotidien et mettre mon regard au défi de creuser la surface des choses. Je cherche à saisir les hommes sur leur chemin, quand les détails parlent et qu’un simple geste ou un regard arraché à la banalité nous ouvre les voies de l’imaginaire. ”</p><figure class="image"><img src="/uploads/Allogene3_47e2ed4224.jpg"></figure><p>“C’est ce qui me plait profondément dans la photographie, cette capacité inépuisable à <strong>surprendre</strong>“. Son objectif est de travailler sur des projets à long terme avec un appareil-photo<strong> argentique</strong> et de révéler ses projets narratifs par le biais de livres photo, d'expositions et d'autres supports. «&nbsp;J’aime l’argentique, d’abord pour le rendu esthétique des images, le grain, la matière… Je n’aime pas les images lisses. Ensuite, je l’utilise surtout pour l’approche que cela m’impose. ”</p><figure class="image"><img src="/uploads/Allogene2_6accb92697.jpg"></figure><p>“En numérique, le cliché est immédiat, visible instantanément et cela empêche selon moi de “rêver“ son image. Le fait de ne pas savoir si j’ai réussi ou non ma photo me pousse à toujours m’appliquer dans sa réalisation. Le doute est parfois une force. Je ne cherche pas à mitrailler mais à viser juste. ”</p><figure class="image"><img src="/uploads/Allogene_247097d153.jpg"></figure><div class="raw-html-embed"><style>.embed-container {position: relative; padding-bottom: 120%; height: 0; overflow: hidden;} .embed-container iframe, .embed-container object, .embed-container embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }</style><div class="embed-container"><iframe src="https://www.instagram.com/p/Bx_sbi9ojuD/embed/" scrolling="no" allowtransparency="true" frameborder="0"></iframe></div></div><p>“Chaque moment passé est à jamais disparu, j’ai donc besoin de cette exigence propre à l’argentique pour aboutir mes images.“ Il considère que c'est extraordinaire d'avoir la possibilité de dépasser les limites imposées par un long apprentissage pour exprimer sa créativité.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>

Pierre Belhassen

France