Musique Chienne

France

Musique Chienne est le nom sous lequel elle fait de la musique Sarah-Louise Barbett, mais sous son nom de Sarah-Louise Barbett ou " aisselles ", elle a fait beaucoup de dessins et de BD. Elle a développé depuis quelques années un univers tout à elle, fait de sons électroniques, de dessins simples, avec une espèce de cohérence image et son évidente et dont le charme réside dans un subtil équilibre entre sonorités ou paroles joliment naïves (les promenades de chien au parc…), et petits bijoux mélodiques (" Papillon de nuit ", " Les aventures d’un oiseau ", " Quand les souris dansent ", " Une drôle de blague ") à la production limpide et cristalline, proche de comptines pour enfants que les morceaux les plus doux et épurés d’Aphex Twin à ses dizaines de démos postées en 2015 sur Soundcloud. Les dessins et animations sont aussi simples, enfantins, colorés, pop, et drôles. Née d’ailleurs comme un projet lo-fi sur cette même plateforme, elle garde le charme d’une chose simple et bricolée mais cela ne l’empêche pas de rentrer dans les grandes salles. Elle a fait la première partie de son ami Flavien Berger à l’Olympia, une première impressionnante.
Bref, elle a un super nom, Musique Chienne, mais pas que…
" J’ai commencé la musique, petite. Je voulais faire de l’accordéon et de la trompette, puis de la batterie, mais je me suis retrouvée dans une classe de percussions classiques en Conservatoire. J’ai appris la caisse claire, le xylo, les marimbas, les timbales… pendant 9 ans. Mais avec un prof un peu fermé. Je n’y ai pas appris à composer, ouvrir mon esprit, à faire des folies… J’ai arrêté parce que j’avais choisi de faire du dessin à l’école, qui me prenait beaucoup de temps. C’était un peu un dilemme. J’hésitais avec la musique en tant que professionnelle, dans un orchestre. La musique électronique est venue plus tard en achetant un synthé, et en jouant dessus un peu comme un xylo. Je ne faisais pas trop d’accords, c’était plus des mélodies tapées sur le synthé. Et ensuite j’ai eu des samplers, loopers, pour créer des morceaux assez rapidement. C’était y a environ 6 ans, j’étais à Bruxelles, à l’école d’arts de La Cambre. "