Bénédicte Kurzen

France

La carrière photographique de Bénédicte Kurzen (France) a débuté lorsqu'elle s'est installée en Israël en 2003. Elle a couvert l'actualité en tant que pigiste dans la bande de Gaza, en Irak et au Liban.
En 2004, son travail sur la vie des volontaires kamikazes et des veuves dans la bande de Gaza lui a permis de passer de l'actualité à un style plus documentaire. Bénédicte a contribué avec ce travail au projet collectif "Violence Against Women", en collaboration avec Amnesty International et Médecins Sans Frontières (MSF).
Bénédicte est titulaire d'une maîtrise d'histoire contemporaine de la Sorbonne, Paris. Elle a rédigé son mémoire de fin d'études sur le "mythe du photographe de guerre", qui lui a donné envie de devenir elle-même une conteuse visuelle. Depuis dix ans, Bénédicte couvre les conflits et les changements socio-économiques en Afrique. En Afrique du Sud, où elle était basée, elle a exploré certains des défis sociaux les plus profonds de la société post-apartheid en produisant "Next of Kin", "The Boers Last Stand" et "Amaqabane", sur la vie d'anciens combattants anti-apartheid. Le dernier a été produit pour le prestigieux World Press Joop Swart Masterclass 2008.
En 2011, elle a reçu une bourse du Pulitzer Center, qui lui a permis de produire un ensemble de travaux sur le Nigeria, "A Nation Lost to Gods". Son travail a été projeté et exposé au Visa pour l'Image et a été nominé pour le Visa d'Or en 2012. Après être devenue membre à part entière de NOOR en 2012, elle a décidé de s'installer à Lagos, d'où elle a pu poursuivre sa couverture de l'Afrique, en se concentrant sur le Nigeria.
Elle a remporté un World Press Photo pour son projet de collaboration avec la photographe Sanne De Wilde de NOOR pour "Land of Ibeji" en 2019.