Quand l'imagerie scientifique devient un objet de contemplation, cela donne un film où tout pourrait être de la 3D, mais où tout est vrai, tout est dans la nature. On croit flotter dans l'espace, perdu dans l'immense, mais on est dans le minuscule qui se transforme. Et ce qui fait se transformer la nature de façon visible c'est l'eau, comme l'explique le réalisateur Christian Stangl en parlant de son film : "La vie a besoin d'eau. Mais ce fluide a tendance à s'évaporer au fil du temps dans un état gazeux.
Le séchage est un processus chimique qui prend des heures, des jours voire des semaines. Sans suffisamment d'eau, le métabolisme des organismes s'arrête. 
En utilisant des caméras haute résolution avec des macro-objectifs ou un microscope, j'ai enregistré plus d'une centaine de séquences de divers motifs organiques qui se desséchaient.
L'esthétique visuelle et le drame de ces transformations m'ont captivé. C'est pourquoi j'ai recherché les meilleures scènes et moments pour créer ce court-métrage." 
Christian Stangl a tout à fait raison, même le dramatique dessèchement de la nature filmé en macro est complètement captivant.